Se brancher à la sagesse profonde de la terre, alors on perçoit le frémissement du plumage d’un oiseau, l’effeuillement d’un pétale, le bruissement d’un cours d’eau. On hume la mémoire du cœur en accord avec la nature, on sent la vie couler en ruisseaux. Quand on respire, la vie circule, se libère, se renforce. Vie insufflée à la pensée. On reçoit l’inspiration.
Alors apparaît le chemin de l’espoir. Nos cheveux se défont dans le vent pour laisser flotter nos rêves essentiels, nos lèvres sourient, prêtes à boire les gouttes de rosée, nos projets germent et nos pensées fleurissent.